Des "Tie-Wraps" pour contrer les pigeons

Nouvelle
Mme Lalancette peut maintenant profiter de son balcon sans devoir vivre avec les "désagréments" causés par les pigeons.

Mme Lalancette peut maintenant profiter de son balcon sans devoir vivre avec les "désagréments" causés par les pigeons.

Les pigeons à Montréal, il y en a beaucoup et même s’ils sont beaux, ils sont parfois indésirables. Les locataires voulant profiter de leur balcon ont souvent à partager leur espace avec ces oiseaux et avec leurs… résidus!

Deux préposés à l’entretien et aux réparations de l’OMHM, Claude Chouinard et Yves Lalancette, ont trouvé une solution qui ne blesse pas les pigeons : les colliers de serrage en plastique mieux connus sous le nom de « Tie-Wraps ».

À l’instar du thème du plan stratégique 2020-2025 de l’OMHM, Oser faire autrement, cette initiative démontre qu’il faut parfois explorer de nouvelles façons de faire. Afin de régler le problème de nombreux locataires, dont Mme Lalancette qui avait logé plusieurs appels à l’Office, les employés et leur gestionnaire se sont consultés pour chercher une solution simple et inoffensive. « J’avais entendu parler de cette méthode et nous avons décidé d’essayer », mentionne Claude Chouinard. Les premiers essais étaient plus ou moins concluants, mais aujourd’hui, le rendement est parfait. À un point tel que les attaches en plastique se multiplient sur les garde-corps (rampes) de balcon des habitations où travaillent Yves et Claude.

Un projet en développement

Depuis le début de l’été, chacun de leur côté, Yves et Claude améliorent leur produit et leur méthode. « Moi, j’en installe sur les balcons des logements vacants pour éviter que les pigeons y fassent leurs nids et salissent les surfaces », mentionne Yves. En plus des attaches, ce dernier installe des cordes pour éviter que les pigeons pénètrent dans l’enceinte du balcon.

Ce projet a amené les employés et leur gestionnaire à mieux comprendre le comportement des pigeons. « Nous remarquons que ces oiseaux adoptent certains balcons plus que d’autres et qu’ils embêtent certains locataires plus que d’autres, explique Peter Giamos, directeur d’habitations. Quand on voit des pigeons sur un balcon, on s’adresse au locataire pour lui proposer cette solution. »

Gageons que cette idée se multipliera sur les balcons montréalais dans les prochains mois. Bravo à M. Giamos et aux deux préposés à l’entretien et aux réparations pour cette initiative!